Les enfants, les victimes collatérales des divorces

Une procédure de divorce se matérialise de deux manières. D’une part la séparation des deux ex-époux, ainsi que de la liquidation de leur bien ; et d’autre part, la division des familles menant à une bataille, acharnez pour la sauvegarde des enfants.

Le droit de comparution des enfants dans une procédure de divorce

Dans une procédure de divorce, il n’y a aucun gagnant, seulement des victimes. Et dans toute cette pagaille de loi et de bureaucratie, les enfants se retrouvent sans défense, livrée à eux même. Bien souvent trop jeune pour comprendre la situation ni la raison de toute l’agitation, et de la séparation. Ainsi, d’une manière indirecte, les enfants sont également concernés par la situation et donc ont leur mot à dire durant la procédure.

Ainsi, si un enfant souhaite être entendu durant la procédure de divorce, il doit remplir certains critères.

  • L’enfant doit faire parvenir au juge des affaires familiales une demande manuscrite relatant son désir de comparaitre devant le juge,
  • L’enfant doit être jugé apte de discernement, en l’occurrence : on juge son degré de maturité, sa capacité de compréhension, mais surtout son aptitude a exprimé son avis et ses sentiments.

Les critères influant dans une procédure de garde des enfants

Une procédure de divorce se solde par la liquidation de bien et le partage des enfants. C’est au juge des affaires familiales, qui en l’occurrence à prononcer le divorce, qu’incombe la tache de trouver le meilleur foyer pour les enfants du couple. Afin de trouver le meilleur foyer, le juge prend en compte de nombreux paramètres.

Premièrement, c’est suivant l’âge des enfants que se basera une bonne partie de la procédure. Pour les enfants en bas âge, il est jugé qu’un changement de domicile serait un frein à leur épanouissement. Dans ce cas, le juge accordera la garde exclusive de l’enfant au parent qui saurait au mieux satisfaire les besoins de l’enfant.

Ensuite, la situation financière constitue un critère non négligeable dans une telle procédure. Le juge cherchant la meilleure stabilité possible, il privilégiera la garde au parent ayant les moyens de satisfaire les besoins de l’enfant tels que son éducation ou encore la sécurité sociale.

Enfin subsistent les raisons sociales telles que le niveau de relation de l’enfant avec ses parents, ou encore l’état psychologique de l’enfant.

La garde partagée, une manière de garder une unité même après le divorce

Afin de garder une unité fratricide, les parents peuvent faire l’effort de trouver eux-mêmes un compromis pour la garde des enfants. En général, la solution réside dans la garde alternée des enfants. Le principe est simple, l’enfant est gardé par un parent durant une période donnée et change durant pour une autre période. Ceci dit, ce chargement de foyer ne doit en aucun cas perturber la vie de l’enfant : scolarité, etc.