L’agression sexuelle est considérée comme tout acte sexuel non désiré commis par une personne mal intentionnée dans le but de matérialiser son pouvoir sur le sexe faible. Dans la majorité des cas, la victime connaît son bourreau et c’est pour cela qu’elle garde le silence. Les agressions sexuelles sont des actes ignobles et réprimés par la loi. Il est déconseillé de rester silencieux lorsqu’on est victime d’un abus sexuel, car le silence pousse l’agresseur à continuer dans l’ombre.
Les différentes formes d’agressions sexuelles
Au quotidien, plusieurs personnes subissent des agressions sexuelles catégorisées comme suit :
- Le viol : il s’agit d’un rapport sexuel non consenti réalisé sur une personne avec pénétration. Cette dernière peut être orale, anale ou vaginale.
- Le harcèlement sexuel : ce sont des paroles à caractère sexuel et pervers répétés qui impactent sur le bien-être d’une personne. Ce genre de cas se retrouve plus en entreprise.
- Les attouchements sexuels : il peut s’agir des paroles, des gestes et des comportements à caractère sexuel sans pénétration de la victime.
- La cybercriminalité sexuelle : c’est une autre forme d’agression non consentie par la victime qui se passe sur internet. Il peut s’agir d’un harcèlement sexuel ou encore de la diffusion des images à caractère pornographique.
- L’inceste : il s’agit d’un acte entre un mineur et une personne ayant un lien affectif ou de parenté avec ce dernier. Ce qui veut dire que l’agresseur peut être un ami proche de la famille ou un parent.
Notez que toutes ces formes d’agressions sexuelles sont mixtes et ne concerne pas une catégorie de personnes spécifique.
Les méthodes utilisées par l’agresseur
L’agresseur agit de manière préméditée dans la majorité des cas. Il ménage sa victime et tend le piège progressivement jusqu’à ce qu’il atteigne son objectif malveillant. Il utilise des stratégies de manipulation qui font culpabiliser la victime des actes qu’il lui inflige. C’est généralement ce qui arrive dans les cas de viols dont la victime connaît l’agresseur. Ce dernier lui fait croire que son habillement, sa posture ou son regard qui sont le déclencheur du viol. Ce pouvoir qu’il exerce sur sa victime le rassure dans le fait qu’elle ne peut en parler en personne de son entourage encore moins la police. Les cas d’agressions sexuelles sont détectés lors d’un examen médical réalisé sur le patient à son insu. Cet acte est considéré comme un abus de pouvoir de la part du médecin. La loi exige que tout prélèvement sur une personne soit fait avec son accord.
Les sanctions prévues par la loi
Toutes les formes d’agressions sexuelles sont considérées comme graves, car elles laissent des séquelles morales et physiques sur la victime. C’est pour cela que les articles 222-222 et suivants du Code pénal prévoient des peines à l’égard des agresseurs. Tout agresseur est puni d’une peine d’emprisonnement de 5 ans et doit verser une somme de 75 000 € à la victime pour dommages. Si les circonstances sont graves, la peine peut s’étendre à 7 ans et le montant de l’amende peut atteindre les 100 000 €.