A la clinique juridique, on ne soigne pas les maux physiques, on ne réalise pas des analyses sanguines, on n’opère pas et on ne dissèque pas des corps. Non, à la clinique juridique on analyse des cas et des situations particulières pour apporter une aide à des personnes ayant besoin de conseils et d’assistance dans des problématiques de la vie quotidiennes ou leur travail.
Principe des cliniques juridiques
C’est avant tout un apprentissage par la pratique. Des étudiants en droit mettent à l’épreuve leurs connaissance et les approfondissent afin d’apporter gratuitement des conseils et orientations à des personnes en détresse ou vulnérables.
Ce ne sont pas des amateurs, les informations qu’ils transmettent sont justes. De plus ils n’agissent pas totalement seuls mais sont aussi sous la coupe d’enseignants eux-mêmes avocats à la Cour très généralement.
Par ce biais, les étudiants se forment plus en profondeur et se mettent au service de personnes qui ne peuvent avoir accès aisément aux service d‘un avocat, qui ne connaissent pas l’aide juridictionnelle ou qui préfèrent faire réaliser une analyse avant d’entreprendre quelque démarche que ce soit. Ainsi, ces personnes se dégagent d’un sentiment d’exclusion, d’isolement et peuvent être rassurées et voir plus clair quant à leurs problématiques et aux actions à engager.
Sur les forums de discussion, beaucoup d’informations transitent et elles ne sont pas toujours très justes. D’autant plus qu’en la matière, les situations s’étudient et se règlent au cas par car. La loi est la même mais les composantes d’une affaire diffèrent et de fait les voies de recours et les issues également.
Ces cliniques sont un peu des GPS juridiques pour aider à prendre le bon chemin et arriver à bon port.
Quels sont les types de sujets traités par les cliniques juridiques ?
Ils peuvent divers et variés et il serait difficile de les lister de manière exhaustive.
Ce pourrait être :
- Les droits d’entrée et de séjour,
- Des difficultés avec un employeur
- Des litiges familiaux (divorces, gardes d’enfants…)
- Des cas d’usurpation d’identité
Mais aussi :
- Pour se rassurer sur le travail déjà réalisé par un avocat
- La procédure de saisine d’une juridiction à suivre
L’aide juridictionnelle
Une clinique juridique n’est pas comparable à l’aide juridictionnelle instituée. Cette dernière permet une prise en charge ou partielle par l’Etat des honoraires et frais de justice, que ce soit pour les honoraires d’avocat mais aussi d’huissiers, d’expertises…
Elle est accessible dans les cas de faibles ressources et seront également considérés les personnes à charge (tant pour les coûts que les ressources de celles-ci).
L’aide juridique se fait conformément aux dispositions de la Loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique et se sollicite auprès du Tribunal compétent en fonction de la nature de l’affaire (Cerfa n°15626*01).